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Bhiri: levée du secret bancaire, oui... mais sous ordre judiciaire

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Le président du bloc Ennahdha,  Noureddine Bhiri  invité de Midi Show du 4 novembre 2016, a commenté  la déclaration du ministre des affaires religieuses limogé. Ce dernier avait   appelé l'ambassadeur de l'Arabie Saoudite à Tunis et au secrétaire général des ministres des affaires étrangères arabes à réformer leurs écoles, car le terrorisme provient de l'idéologie wahhabite saoudienne.

Il a également indiqué  que le takfirisme n'émane d'aucune autre école de l'Islam à l'exception des écoles Wahhabite et Hanbalite et  que la pensée Wahhabite produit l'extrémisme.

Noureddine Bhiri a affirmé que la sureté nationale est une ligne rouge à ne pas dépasser. Toute personne qui porte atteinte à la sureté à travers des déclarations ou autres et notamment en faisant ce genre de déclarations à propos d’un pays frère doit en assumer les conséquences.
En revenant sur la visite du chef de mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi au Président de la République Beji Caied Essebsi, aujourd’hui même, Bhiri a indiqué qu’il était peu probable que l’objet de cette rencontre soit le limogeage du ministre des affaires religieuses. 
Il a ajouté que les dirigeants de mouvement Ennahdha sont conscients et convaincus que Tout responsable de l’Etat, doit connaitre  les limites  et les lignes rouges, de la sureté nationale et de la diplomatie.

 


Mouvement Ennahdha et la levée du secret bancaire

 


Le Mouvement Ennahdha n’est pas contre la levée du secret bancaire mais sous condition d’une décision judiciaire… La levée du secret bancaire sans ordre judiciaire peut laisser la porte ouverte à plusieurs formes de corruption, notamment au niveau de l’administration, outre les possibilités de chantages pour diverses raisons, idéologiques ou politiques.
Le secret bancaire  est un droit, mais sa levée par ordre judiciaire permet de ne pas donner carte blanche au pouvoir exécutif et ouvrir la porte au chantage.